Et si on passait notre journée dans notre voiture ! Ou le défi de la relation.
- Ludivine
- 8 déc. 2017
- 3 min de lecture
Aujourd'hui je vous partage cette vidéo et un outil proposé par Isabelle Padovani à la fin de la vidéo.
Bon déjà impossible de regarder une vidéo d'Isabelle Padovani sans rire ! Isabelle Padovani, c'est la Florence Foresti de la spiritualité a un jour écrit quelqu'un en commentaire. Cette vidéo ne fait pas exception. Je vous promets une bonne tranche de rigolade en la visionnant.
Et pourtant, les relations en voilà un thème qui ne prête pas toujours à rire. Les relations, un sujet qui nous interpelle, nous stimule, nous pompe de l'énergie. Et nous réjouit aussi.
Comme le dit le monsieur au début de la vidéo, il a de belles intentions envers l'autre, il a envie de contribuer au bonheur des autres. Alors il médite, il s'ancre, il se prépare dans sa voiture. Et puis, il sort ! Et oui arrive un moment donné il faut sortir de la voiture et aller dans le monde !
« Exister c'est oser se jeter dans le monde »
Simone de Beauvoir
Les relations ça frictionne, ça frotte, ça pique, ça confronte. Et ça fait plaisir. Et ça réjouit. Et, et, et... ça fait grandir. Ca apprends à se connaître soi-même et ses limites. Ca apprends à connaître l'autre et ses limites. Simone de Beauvoir dit qu'exister nécessite d'oser. Oui oser ! Il faut du courage parce que ça fait peur et que c'est souvent inconfortable les relations. Les relations ça demande d'oser, ça nécessite d'ouvrir son cœur, ça nécessite de donner de soi et d'accueillir l'autre.
Dans cette vidéo, Isabelle Padovani nous partage une magnifique clé. Dans les relations qui sont importantes pour nous, parfois on sent que ça fait non quelque part en nous. Alors, par amour pour l'autre, parce que notre relation est précieuse, prenons le temps de vérifier notre élan et nos moyens, de vérifier où ça fait non, qu'est-ce qui fait non.
Il arrive que l'on ose pas dire « non » à l'autre. Alors on va tenter un mensonge ou ne pas tout dire. Sauf que la communication humaine passe à plus de 80% par le non-verbale. Si bien que celui à qui l'on ment ou à qui l'on ne dit pas tout avec authenticité va le sentir.
En vérifiant notre élan et nos moyens, nous pourrons alors dire avec authenticité et respect pour l'autre et pour notre relation, qu'est-ce qui fait « non ».
Par exemple, face à l'invitation d'une amie de longue date que nous n'avons pas vu depuis longtemps et qui nous propose de dîner ensemble, nous pouvons :
- sauter dans un pantalon et dans nos mocassins et filer au resto plein.e de peps et de dynamisme pour partager une soirée amicalement stimulante et joyeuse ;
- avoir l'envie/le désir/ le plaisir par anticipation de répondre positivement à l'invitation mais pas l'énergie de nous y rendre réellement ;
- ne pas avoir l'envie, l'élan alors que nous en aurions l'énergie.
Dans la 1ère situation, notre élan et nos moyens sont totalement raccords. Nous rendre à cette invitation est une évidence ou pour le moins est juste pour nous à cet instant là.
Dans le 2ème cas, l'envie est là mais je sais que je suis fatigué.e et que je ne pourrais pas être au mieux de moi-même pour passer une bonne soirée.
Dans le 3ème cas, l'élan n'est pas là alors que je pourrai avoir les moyens de le faire.
Je peux ensuite formuler à l'autre ce qu'il en est pour moi. Par exemple, « je te remercie pour ta proposition. D'un côté, j'ai très envie de te dire oui. J'ai vraiment envie de te voir et de passer une agréable soirée en ta compagnie. Et en même temps, je me sens fatigué.e. Je n'arriverai pas à être pleinement présent.e et je ne voudrai pas ternir la soirée. Alors je préfère décliner ton invitation pour cette fois. Je te propose que l'on se fixe une date maintenant. »
Est-ce que ce petit outil élan/moyen vous semble parlant et pourrait s'avérer utile dans votre vie ? Si vous l'utilisez prochainement, venez me raconter ;)
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